La Bretagne a su préserver de nombreux vestiges hérités des civilisations du passé et à Squiffiec, nous possédons aussi deux lieux qui datent de la Préhistoire.
Selon une légende datant du Moyen-âge, le moine Saint Hervé aurait lancé deux pierres du haut de sa chapelle du Ménez Bré. Ces deux pierres se seraient fichées en terre et sont connues à Squiffiec comme les Menhirs de Kerdudalou (sur la route entre le bourg et la chapelle de Kermaria Lann). Cette légende a servi d’explication à l’existence de ces deux pierres dans le paysage squiffiécois, à une époque où l’on ne connaissait pas encore bien la Préhistoire.
Ces deux mégalithes sont en effet les témoins encore debout de la période appelée le Néolithique, qui se déroule de 5 800 ans à 2 500 ans avant notre ère. Cette dernière période de la préhistoire est celle qui laisse de nombreuses traces sur le sol breton, dont l’illustration à Carnac (Morbihan) est impressionnante. L’allée couverte de Kercadic, appelée aussi « le lit de Saint Jean », en référence à la petite chapelle de Saint Jean installée à proximité dans le domaine de Kermanac’h, est également datée du Néolithique.
Le Néolithique a marqué un tournant dans les modes de vie de l'humanité : les premiers villages, l’introduction des cultures des céréales et de l’élevage, le développement de la poterie. De cette période, des traces sont parfois trouvées dans les champs et ces pierres nous ont été rapportées : Il s’agit de pierres polies, qui ont d’ailleurs donné leur nom à cette période (néo= nouvelle + lithos, lithique= la pierre).
Cette première pierre est en dolérite noire, et en forme de hache parfaitement lisse.
La seconde pierre polie est une sorte de grès marron-clair et d’une taille similaire.
La troisième est également en grès et de toute petite taille. Il se trouve parfois que ces objets étaient plus symboliques que de réels outils, dont ils reprenaient sommairement la forme, mais dont ils n’avaient pas l’usage. Ils étaient alors déposés dans les tombes des défunts du Néolithique, pour leur vie symbolique dans l’au-delà.
Dans un autre champ squiffiécois, une autre pierre de quartz blanc a également été retrouvée ; cette boule de pierre servait de percuteur, lors de la fabrication de pointes de flèches en silex. En effet, à cette époque les humains ne connaissaient pas encore le métal. Il ne sera découvert qu’à la toute fin de cette période, lors de l’âge du Bronze.
Selon une légende datant du Moyen-âge, le moine Saint Hervé aurait lancé deux pierres du haut de sa chapelle du Ménez Bré. Ces deux pierres se seraient fichées en terre et sont connues à Squiffiec comme les Menhirs de Kerdudalou (sur la route entre le bourg et la chapelle de Kermaria Lann). Cette légende a servi d’explication à l’existence de ces deux pierres dans le paysage squiffiécois, à une époque où l’on ne connaissait pas encore bien la Préhistoire.
Ces deux mégalithes sont en effet les témoins encore debout de la période appelée le Néolithique, qui se déroule de 5 800 ans à 2 500 ans avant notre ère. Cette dernière période de la préhistoire est celle qui laisse de nombreuses traces sur le sol breton, dont l’illustration à Carnac (Morbihan) est impressionnante. L’allée couverte de Kercadic, appelée aussi « le lit de Saint Jean », en référence à la petite chapelle de Saint Jean installée à proximité dans le domaine de Kermanac’h, est également datée du Néolithique.
Le Néolithique a marqué un tournant dans les modes de vie de l'humanité : les premiers villages, l’introduction des cultures des céréales et de l’élevage, le développement de la poterie. De cette période, des traces sont parfois trouvées dans les champs et ces pierres nous ont été rapportées : Il s’agit de pierres polies, qui ont d’ailleurs donné leur nom à cette période (néo= nouvelle + lithos, lithique= la pierre).
Cette première pierre est en dolérite noire, et en forme de hache parfaitement lisse.
La seconde pierre polie est une sorte de grès marron-clair et d’une taille similaire.
La troisième est également en grès et de toute petite taille. Il se trouve parfois que ces objets étaient plus symboliques que de réels outils, dont ils reprenaient sommairement la forme, mais dont ils n’avaient pas l’usage. Ils étaient alors déposés dans les tombes des défunts du Néolithique, pour leur vie symbolique dans l’au-delà.
Dans un autre champ squiffiécois, une autre pierre de quartz blanc a également été retrouvée ; cette boule de pierre servait de percuteur, lors de la fabrication de pointes de flèches en silex. En effet, à cette époque les humains ne connaissaient pas encore le métal. Il ne sera découvert qu’à la toute fin de cette période, lors de l’âge du Bronze.


Pour comprendre l’étymologie d’un toponyme il est indispensable, autant que faire se peut, de se référer aux écritures anciennes et aux prononciations locales.
Dans l’ensemble, tout le monde connaît les pierres qui symbolisent le mieux la Bretagne. Notre région est en effet en majorité formée de roches cristallines, dont le plus connu est le granite, qui sur Perros-Guirec prend des teintes orangées ou roses, mais qui à Bégard se conjugue en noir et blanc. Il est formé de dosages plus ou moins grands de mica, de feldspath et de quartz. Sur l’ouest de Squiffiec, le feldspath est si grand qu’une tentative pour l’exploiter avait même été envisagée, dans les années 1960-70. Dans notre région, le schiste occupe aussi une bonne place. A Squiffiec, on trouve toutes variations de pierres dans les champs, et par conséquent aussi dans les appareillages des murs des maisons anciennes.
La première moitié du XXème siècle a vu beaucoup d'évolutions. Dans son début, la vie était rude. Pas d'électricité, pas d'eau dans les maisons, (il fallait puiser l'eau aux fontaines ou dans les puits) rien de ce qui fait de nos jours le confort. Pour les enfants la scolarité se gagnait par des efforts constants. Pour certains vivant hors du bourg de Squiffiec, il n'était pas rare de parcourir 4 ou 5 km à pieds, par tous les temps. Le travail des bêtes devait être fait avant de partir. La traite se faisait à la main.
Il fallait donner la soupe aux cochons (gwalc'hienn) et autres animaux. La cuisson se pratiquait à l'extérieur, dans la loge à chaudière. Les betteraves passaient par une machine (manuelle pour les uns, à essence pour les plus chanceux) les morceaux obtenus se trouvaient ensuite mélangées à de la bale. C'est l'époque ou les vaches étaient gardées dans les champs principalement par les enfants (car point de clôture électrique.)
Les moissons, le battage , toutes les occasions étaient bonnes pour faire la fête, après le travail. Le repas communautaire réconfortait d'un dur labeur.
Pendant les beaux jours, les jeunes se retrouvaient à la plage près du pont du moulin Kerhon, pour profiter du soleil et des plaisirs insouciants.
C'est l’époque où il n'était pas de bon ton, pour les femmes, de porter pantalon ou de sortir sans coiffe. Après le port du costume traditionnel et de sa coiffe en dentelle, les chapeaux prirent le relais, pour le grand bonheur des modistes. 
Mairie