Sur Squiffiec, il existe une quantité de passionnés et de personnes douées de leurs mains. Dans ces pages, nous avons régulièrement l’occasion de vous présenter ces charmantes personnes. Pour cette édition d’hiver, nous proposons de rencontrer successivement Madame Catherine LE SAINT, et également Monsieur Gérard BRENOT et son épouse Christiane, qui nous ont ouverts leurs portes.Mais quel est donc le hobby de Gérard ? Il se passionne tout simplement pour les maquettes de voitures, de camions et de bateaux. Attention ! Ces maquettes ne sont pas des jouets pour des enfants, car elles sont bien fragiles. Elles sont en effet essentiellement en plastique.
Pour vous, Gérard revient sur ce parcours : « J’ai commencé il y a assez longtemps durant mon enfance, car j’ai réalisé mes premières maquettes lorsque j’avais six - sept ans. Puis, lors de mes années de vie professionnelle, je n’ai pas pu m’y consacrer assez régulièrement. Cependant, j’ai eu l’opportunité et la joie de redémarrer, quand nous nous sommes installés, ma compagne et moi, sur Squiffiec, il y a quelques années.
J’ai pu m’y adonner à nouveau, car ici, j’ai la chance d’avoir un atelier. Vraiment, j’apprécie, car cela m’occupe bien ! Le souci principal des maquettes, c’est le stockage des modèles, quand on a en réalisé quelques unes... Alors, pour en conserver un peu moins à la maison et également pour faire plaisir autour de moi, j’en donne régulièrement à des amis et aux membres de la famille.
La plus longue que j’ai réalisée mesure 1,10m de long, sur 1m de haut ! Je l’ai entièrement faite pendant le confinement. Le temps que j’évalue avoir consacré, afin d’achever cette maquette est de quatre à cinq mois ! En temps normal, une maquette classique de voilier me prend environ un mois.
Ce sont toujours des reproductions de navires réels, dont certains existent toujours. Je réalise principalement des modèles de la marque Heller, qui propose aussi des véhicules, des trains, des petits fourgons... Il y a aussi des dioramas présentant des épisodes de la guerre. Ces derniers, je les donne à mon fils, qui est passionné de la Seconde Guerre Mondiale.
Les fabricants de maquettes fournissent l’ensemble en plastique, mais je n’apprécie pas toujours l’aspect que cela peut donner. Par exemple, les échelles et cordages en plastique, je les retire de la maquette et je les refais à la main. Je préfère les modifier moi-même. J’ai, pour ce faire, effectué l’acquisition de petites machines exclusivement dédiées aux cordages. Je découpe aussi des morceaux de toiles de lin, pour installer des voiles les plus fidèles à la réalité que possible, car, là aussi, celles qui sont fournies sont en plastique.
Je récupère assez souvent des maquettes, qui étaient entreprises par d’autres personnes n’ayant pas eu le temps de les achever, et j’ai ainsi le plaisir de les finir.
Il faut en effet déployer beaucoup de patience, car il y a parfois des choses à faire et refaire une dizaine de fois… avant que ce soit enfin une réussite. Peindre les modèles… c’est également une question de précision. Le simple fait de poser les transferts sur la pièce presque achevée est tout autant une affaire de minutie.
L’hiver, je m’affaire auprès de petites maquettes, pour ne pas encombrer la maison avec mon matériel de bricolage. Et l’été, je travaille plutôt sur les grandes, quand je suis dans l’atelier, où je dispose de bien plus d’espace.
Gérard est tellement passionné que, si quelqu’un le lui demande, il veut bien en faire pour vous. Mais mieux ! Si vous avez des vieilles maquettes à finir, qui sont stockées au grenier ou dans un placard… vous pouvez les lui donner ; il les prendra et les finira avec grand soin et plaisir, soit pour lui, soit pour vous. Si vous souhaitez le contacter dans ce but, nous vous communiquons son numéro de portable : 06 02 64 59 33. N’hésitez pas à lui en donner, vous ferez un heureux !
Native de Squiffiec et fidèle à sa commune, Catherine LE SAINT, est la petite fille d'Aristide DUMOIGNE, qui fut maire de la commune de 1945 à 1970, pendant 25 ans de bons et loyaux services.
Pour s’y préparer et finaliser leurs inscriptions, ils avaient préalablement validé, de mars à juin, leurs brevets de randonneurs de 200, 300, 400 et 600 km. L’objectif de cette randonnée cyclotouriste est de réaliser les 1 218 km du Paris-Brest-Paris dans les temps impartis, sans assistance technique.


Je pense que cette passion me vient de la famille. J’avais un grand père qui peignait. J’en ai donc un peu hérité. Il peignait, en amateur, des sujets postimpressionnistes et vivait à Saint Malo. Même s’il avait donné beaucoup de ses toiles à ses amis, nous n’avons pu garder qu’un seul tableau de lui, car malheureusement tout à brûlé, lors des bombardements de la ville en 1944. Mon goût de la peinture vient très certainement de là.
Depuis, ce que j’essaie de faire, c’est de créer. Si je copie un peu, c’est pour apprendre. J’ai continué avec W. Lambert jusqu’en 2014. Mais j’étais assez prise, car je travaillais toujours à La Poste et le weekend, j’étais aussi juge en athlétisme, pour notre fils Arnaud.
Mairie